Aquoibon, je te vois !

Jour 74. Lundi 28 avril 2025.

En revenant du travail – mes trajets sont souvent très inspirants – j’identifie que la phrase « A quoi bon ? » est le résultat de l’intériorisation, de mon acceptation, des jugements de Big Brother tels que « Tu n’y arriveras jamais » ou « Tu n’en es pas capable ».

Cette petite phrase est très certainement le frein à main serré avec lequel j’ai très souvent l’impression d’avancer.

Les jugements de Big Brother sont comme des cailloux que je porte, dans mes poches et dans mon sac. Certains m’ont été donnés, d’autres m’ont été jetés, et j’en ai sans doute moi-même ramassé quelques-uns.

J’ai bien compris qu’il était inutile d’en faire l’inventaire et de retrouver l’origine de chacun. Et que je ne suis pas du tout obligée de continuer à les porter tous. Je peux tout à fait les déposer sur le bord de mon chemin.

De la même manière, je ne suis pas du tout obligée d’intérioriser, de considérer comme vrais, les jugements de Big Brother. Un peu comme un frein à main qu’on desserrerait pour permettre au véhicule d’avancer.

Aquoibon serait donc mon enfant intérieur blessé.  Des jugements qu’il considère vrais le privent de sa joie, découragent ses élans et étouffent sa spontanéité.

Prise d’empathie, je décide de l’accueillir et de le rassurer. Même si je ne suis jamais sûre d’y arriver ou d’en être capable, ça vaut le coup d’essayer. Et si je rate une fois, rien ne m’empêche d’essayer de nouveau.

La preuve ? Ca fait trois ans que j’essaye de me retrouver et d’apprendre à me connaitre. Et je viens tout juste de faire encore une belle découverte !

Est-ce qu’elle me permettra de desserrer ce p… de frein à main ?

Suspense…