La force motrice des émotions.

Jour 42. Jeudi 27 mars 2025.

Aujourd’hui j’ai eu une discussion sur mon projet avec une personne que je côtoie régulièrement et que j’apprécie. Et lors de cet échange, quelque chose est venu me chatouiller. Quelque chose de léger et de furtif, que je n’ai pas su repérer sur le coup. Mais qui a laissé une trace émotionnelle persistante, des émotions emmêlées, intriquées, me laissant un arrière-goût désagréable.

Le soir, la trace émotionnelle était toujours là et une émotion semblait plus visible. Un peu comme si les autres avaient commencé à se dissiper mais que celle-ci tenait à être vue avant de s’effacer à son tour. Et cette émotion, c’était la colère.

Clairement, si la colère est encore là plusieurs heures après, ce quelque chose n’était pas anodin.

Je reste à l’écoute quelques minutes, le temps de repérer une sensation, une petite voix, une petite phrase, pour savoir à qui j’ai à faire.

Cette émotion s’accompagne d’une énergie inhabituelle, et d’une sorte de résolution. Comme un défi ou une revanche que je tiens à prendre. Quelque chose que je veux prouver.

Et là j’y suis. La personne a douté – et je la comprends, me l’a formulé de manière très diplomatique – et je l’en remercie. Mais au fond de moi, le message a été reçu 5/5 et a commencé à générer une impulsion.

« Je vais lui / leur prouver que j’en suis capable. »

Et cette énergie est exactement celle qu’il me faut pour contrer mes trous noirs intérieurs. J’ai nommé Big Brother avec les « tu n’y arriveras jamais » et Jiminy (mais est-ce bien lui ?) avec ses « à quoi bon ».

Je savoure cette impulsion, d’autant que je la sens bien installée, nourrie de semaines et de mois de frustrations. Elle va m’aider à franchir la prochaine marche.

Que cette personne en soit ici remerciée.