Jour 38. Dimanche 23 mars 2025.
J’essaye de pratiquer régulièrement la Communication non violente en groupe car il faut être au moins deux pour communiquer, et si possible formés ou bien informés. Et il s’avère que j’ai croisé peu d’hommes sur mon parcours CNV.
Lors d’une séance, il s’est avéré que toutes les participantes avaient subi des violences dans leur enfance. Aurions-nous eu ce besoin de « non-violence » si nous n’avions pas expérimenté de violences par le passé ? Sans doute pas.
Les auteurs de ces violences étaient des femmes et des hommes, qui ont probablement subi des violences dans leur enfance. Cela ne justifie pas, bien évidemment. Mais cela montre que la violence subie marque le psychisme de l’individu, d’une manière telle que les années qui passent ne suffisent pas à effacer ce qui a été subi.
Léo Ferré chantait « Avec le temps, va, tout s’en va ». L’humain finit par mourir donc s’en aller, oui. Mais il gardera jusqu’au bout la marque qui lui a été infligée.
Comment chacun va réussir à vivre ou survivre avec ses blessures ? Tenter de briser le cercle vicieux, de casser la chaîne de transmission ou au contraire se piéger dedans et répéter à son tour le mal subi ?
J’aimerai vraiment comprendre quels mécanismes, quelles pensées, quelles peurs ou quelles loyautés enferment dans le cercle vicieux. Et au contraire, quels élans, quels ressorts, quelles émotions ou quelles énergies permettent d’en sortir.