Jour 34. Mercredi 19 mars 2025.
Depuis le burn-out, je ne résiste plus au stress : il me vide de toute énergie. J’ai également développé durant les mois qui ont suivi une forme d’allergie aux contraintes d’agenda ou aux to-do-lists.
Avec un niveau d’énergie qui a souvent été fluctuant, j’ai appris à me reposer quand je ressentais une grande fatigue, à m’activer quand j’en avais l’énergie et à faire ce que j’avais l’élan de faire ici et maintenant.
Lorsque j’étais en arrêt, c’était un moyen de récupérer pour reconstituer mes réserves d’énergie. Après ma reprise du travail, j’ai continué pour ne pas rechuter car je ne me sentais pas tout à fait assez remise.
Et de semaine en semaine, j’ai réalisé que cette méthode me permettait d’agir de manière fluide et sans efforts apparents.
Je n’éprouve plus la sensation de courir comme avant. Je sais mieux qu’avant identifier les actions importantes et celles qui peuvent attendre. Et je sais ce qui relève de ma responsabilité, ce que je dois faire, et ce qui peut être fait par d’autres ou reporté.
Je ne me culpabilise plus de n’avoir pas fait tout ce que j’avais prévu de faire, ni tout ce que j’aurais dû faire selon des critères subjectifs extérieurs. Ménage, tondeuse, cuisine, rangement… tout peut attendre. Il vient forcément un moment où l’élan se présente et où la tâche s’effectue légèrement.
A ma grande surprise, j’ai constaté que je pouvais ainsi mener plusieurs engagements en parallèle, sans stress. Donc avec le sourire et beaucoup plus de créativité.