Jour 61. Mardi 15 avril 2025.
Encore une nuit agitée avec de longues plages entre rêve et éveil, dans une sorte d’entre-deux peu reposant. Aujourd’hui s’annonce laborieux.
Au moment de finir mon thé, très peu de temps avant de partir au boulot, je remarque un bout de phrase qui me trotte dans la tête.
Vite j’attrape mon téléphone pour retrouver mes notes et la déposer avant qu’elle ne s’en aille. En l’écrivant, une deuxième phrase arrive, puis une troisième. Et les phrases s’enchaînent, l’inspiration est là, je la suis comme une ombre. Elle m’amène jusqu’à la fin de ce qui pourrait être un article, suivi d’un pitch à la formulation fluide et efficace. Je sens qu’il n’y aura pas grand-chose à reprendre dessus. Vite tout enregistrer.
Et là, le bug : un conflit de synchronisation entre les notes m’empêche d’enregistrer. Peur de perdre le résultat de ce moment magique. Je tente le partage et m’envoie le contenu de la note par mail.
Soulagement en constatant que le mail, contenant l’intégralité du texte, vient d’arriver dans ma boite mail. Suivi de près par un coup de stress : j’ai 10 mn de retard !
10 mn. Que 10 mn.
A un autre moment, écrire ce texte et formuler ce pitch auraient pu me prendre 2 heures au moins.
J’ai drôlement bien fait de suivre cet élan, de saisir ce petit bout de phrase qui trottait par là au lieu de me dire « Demain ».
Aujourd’hui aura été globalement laborieux, avec une fulgurance de 7h15 à 7h25.
La vie est belle, et c’est tant mieux !