Jour 60. Lundi 14 avril 2025.
Encore une nuit trop courte et agitée. La journée commence avec une sensation de fatigue et de pesanteur, accentuée par un ciel gris et bas.
Le week-end a été intense. Le retour au train-train quotidien me plombe un peu. Pourtant la gratitude d’avoir pu vivre cette année encore cette fabuleuse aventure collective est bien là. Et s’y rajouter celle d’avoir pu enfin échanger librement, spontanément et simplement avec ceux qui ont eu le courage de monter sur scène. Sans avoir l’impression de participer à ces retours affectés que je déteste. La flatterie à des égos cherchant à se rassurer : « L’ai-je bien descendu ? »
Mon cerveau flotte un peu dans les brumes matinales. Je décide de le réveiller en écoutant la dernière interview de Fabrice Midal, sur sa chaîne Dialogues.
Et je retrouve cette sensation d’être confirmée dans ce que je pense et ressens.
Moussa Nabati, psychanaliste, parle de la pathologisation d’émotions dites « négatives » sous couvert de santé mentale. Enfin, ses mots clairement posés disent ce qui me gêne au plus profond. Venant d’un professionnel qui a longtemps travaillé sur la dépression, cela m’aide à contrer ma propre perception d’un manque de légitimité ainsi que ma peur de me tromper. Est-ce que cela m’aidera à faire tomber les dernières barrières avant ma propre expression publique ?
Suspense…