Vases communicants

Jour 55. Mercredi 9 avril 2025.

Aujourd’hui j’ai souvent ressenti le besoin de combler un vide intérieur (par de la nourriture) tout en ayant la tête trop pleine des différents sujets que j’aimerai faire avancer : boulot, associations, projets, enfants, famille, amis…

Se pourrait-il que les deux communiquent à la manière d’un sablier ? Quand l’un se remplit, l’autre se vide ? Pourquoi pas, après tout. Ce trop-plein de tâches génère un stress qui me pompe de l’énergie, donc baisse mes probabilités de réussir. Ce qui génère une forme d’anxiété qui appelle une nourriture réconfortante pour s’apaiser. La boucle est bouclée, CQFD.

Et si je commence à regarder ce que font les autres, le cercle vicieux s’accélère. La comparaison me divise, telle une fractale.

Régulièrement la question revient : qu’est-il important que je fasse ici et maintenant ? A chaque fois elle m’aide à prioriser – bien ou mal, je ne sais pas encore. Mais au moins j’avance en conscience au lieu de courir partout comme un canard sans tête ou de n’aller nulle part.

Ce que je peine encore à faire et qui me serait très utile, c’est de clarifier précisément ce que j’ai fait, ce que j’ai mené à bien. Savourer le chemin déjà parcouru au lieu de me projeter sur la destination que j’envisage de suivre après. Et identifier le meilleur pas à faire pour me rapprocher de mon objectif actuel plutôt que de voir tous ceux qui n’ont pas encore été faits ou qui auraient pu être faits.

M’unir, faire corps autour de ma destination actuelle pour mieux profiter du chemin. Voilà un apprentissage qui m’est difficile.