Jour 52. Dimanche 6 avril 2025.
La journée démarre avec une longue liste de tâches à faire… Rien que d’y penser, l’envie de me lever s’enfuit. Je me réfugie dans une petite rêverie – après tout, nous sommes dimanche, je me suis couchée tard et il n’est que 7h du matin.
1h30 plus tard, je suis debout et j’attaque ma liste d’obligations, tout en me demandant pourquoi si peu d’énergie ? Il me semble avoir bien dormi.
Comme je commence à me connaitre, j’identifie assez vite que ma liste manque d’activités intéressantes. J’en profite pour en intercaler certaines plus à mon goût entre deux tâches ménagères. Et m’apparait soudain LA cause de grosse fatigue : deux missions récupérées jeudi soir et vendredi matin me stressent. Celle de jeudi soir est pour le week-end prochain, elle sera vite passée. Celle de vendredi matin, par contre, est d’une autre ampleur.
Toutes deux viennent me chercher sur un terrain qui n’est pas le mien – d’où le stress.
Mais elles sont aussi l’occasion pour moi de découvrir que peut-être je suis aussi capable d’aller sur ce terrain inconnu, d’y prendre plaisir et, ô surprise, d’y réussir ce que je ne m’imagine pas capable de faire.
N’empêche, la perspective de ces deux missions est hautement inconfortable et je n’avais pas besoin de ce trou noir énergétique aujourd’hui.
Je vais faire selon mes élans et mes capacités. Et compter sur une surprise de la vie pour me libérer de cette source de stress.