Jour 51. Samedi 5 avril 2025.
Il faut s’être retrouvé avec son enfant chez un coiffeur découvrant une lente, ou pire, un pou vivant au moment de lui couper les cheveux pour comprendre à quel point cet hôte indésirable concentre ce trio émotionnel infernal. Pour soi et pour son enfant.
Avant de l’avoir moi-même vécu, je trouvais « exagérés » les mots de parents rassemblés dans un livre qui se voulait humoristique. La catastrophe se nichait sous les bonnets, le désespoir ne se cachait plus. Les mots laissaient entrevoir les heures passées, les recettes testées et les crises familiales traversées pour s’en débarrasser et retrouver un semblant de dignité.
Après l’avoir vécu, je trouve « facile » l’argument ayant rendu impossible l’utilisation d’antiparasitaires efficaces au « profit » de laboratoires vendant des shampooings et autres lotions rivalisant d’inefficacité pour un prix conséquent. Et ma part féministe s’imagine que si la lutte devait incomber aux pères, une autre solution aurait été plus vite trouvée.
En attendant, les cauchemars se répètent chaque année, sur des millions de têtes. Un marché lucratif, vraiment. Avec un coût émotionnel qui vient alourdir le coût financier pour les familles.