Jour 36. Vendredi 21 mars 2025.
Il y a des jours comme ça où rien de ce qui est planifié ne se passe comme prévu.
Dès la première action, le grain de sable est là. Un ordi allumé avant le petit-déj pour consulter l’emploi du temps pro avant 7h10 et le processus d’identification bégaye, s’enraye. Les minutes filent avant que l’agenda ne s’affiche.
Pendant ce temps, le grain de sable a grossi. Un arbre au milieu de la route ne permettra pas au car scolaire d’arriver avant 8h. 40 mn plus tard, le petit déjeuner est toujours sur la table et il est l’heure de travailler. Mes enfants sont arrivés à temps au lycée.
Après 3 jours de formation, la liste de mails est longue et les notifications s’empilent, pro comme perso. Il semble que chacun se soit donné rendez-vous ce matin pour obtenir une réponse ou une action. Le stress montre le bout de son nez mais je décide de ma priorité et de prendre le temps de faire les choses qui relèvent de mes fonctions.
Une réunion m’interrompt et débute sur un tout autre sujet que celui prévu. Plus important selon moi. Mais le sujet prévu prendra tout son temps pour n’aboutir à pas grand-chose. Certains dossiers semblent faits pour étayer la perception que les réunions sont des alternatives au travail.
A peine ai-je repris mon activité, que la notification se manifeste à la porte d’entrée. Impossible d’y échapper, dur d’abréger. Pendant ce temps les notifications du téléphone s’en donnent à cœur joie, et je ne parle pas des mails. Quand je les découvre, il est temps de partir pour une mission taxi qui, je l’espère, me fera gagner du temps dans l’après-midi.
Du temps oui, mais qui sera finalement occupé par d’autres rendez-vous.
Avec ces carambolages d’imprévus, j’ai l’impression que la vie s’amuse à me prouver que toute programmation est inutile.
J’abandonne donc le plan et je pare au plus important et/ou urgent. Je ferai le bilan ce soir de ce qui reste sans réponse et à faire.
En somme, je conduis au bruit.