J’écoute mon corps et je lui parle

Jour 33. Mardi 18 mars 2025.

Le jour où j’ai repéré qu’une douleur aigüe, toujours localisée au même endroit, ne se manifestait que quand j’étais sur le point de dire ou faire quelque chose qui ne me convenait pas, je lui ai dit merci.

Merci car c’est précieux de savoir qu’un copilote veille au grain et que ses indications sont fiables. A l’époque où je m’étais perdue, je la ressentais souvent. Et cela m’intriguait au plus haut point car elle ne se manifestait jamais lors d’efforts physiques ou de mouvements inadaptés.

Maintenant que je sais mieux repérer mes besoins et suivre mes élans, les occasions de la ressentir se font rares. Mais d’autres l’ont remplacée qui manifestent ma difficulté à concrétiser mes projets.

J’ai pris l’habitude de consulter les symboliques des organes douloureux ou des pathologies, chez moi ou chez d’autres. Et je trouve fascinant de constater à quel point cela fait souvent écho.

Cela ne m’aide pas à soulager la douleur ou à guérir. Mais à prendre conscience des sujets sources de tensions ou de frictions. Alors je peux les conscientiser, les exprimer par des mots et chercher des moyens de les apaiser. Au mieux, cela me soulage physiquement, au pire cela me rend plus lucide, donc en capacité d’agir à la source.

Sans effets indésirables ni incompatibilités médicamenteuses.

La nature est bien faite.